Software Defined Radio


Appelé Radio Logicielle en français, le SDR tente de simplifier au maximum un récepteur (et eventuellement un emetteur) pour remplacer les fonctions qui étaient réalisées par des éléments matériels par des éléments similaires réalisés de manière logicielle.


En HF, l'arrivée de convertisseurs rapides (60Ms/s) a permi de numériser directement le signal a recevoir (jusqu'a 30Mhz), l'ordinateur effectuant toutes les taches de filtrage et de démodulation. Il ne reste plus qu'a utiliser la carte son pour reproduire le signal désiré. Le choix de la fréquence, la largeur des filtres, et les paramètres de démodulation sont entièrement accessible par logiciel ce qui offre une souplesse maximale. Ces SDR sont classifiés de type IV par F4DAN sur sont site. Dans la pratique, la bande passante utilisée sur la liaison avec le PC croit aussi bien avec la précision de l'échantillonnage (8,12,14 ou 16 bits) qu'avec la vitesse d'échantillonnage, il convient d'éffectuer une décimation de manière a n'apporter que les informations utiles pour le traitement.


En VHF, il en va tout autrement, même si il existe aujourd'hui des convertisseurs ADC a 1 Gs/s ( 1 milliard d'échantillons par seconde ! ), le transport, et le traitement de ces informations devient tout simplement ingérable. Nous nous sommes donc orientés vers une voie médiane : simplifions ' au maximum' la partie matérielle de notre récepteur, ensuite, nous aurons tout loisir de compenser les imperfections de ce matériel par logiciel avant filtrage, démodulation et... reproduction.


Le récepteur à conversion directe est un des plus simple qui vienne a l'esprit, mais il a un inconvénient de taille, dans sa version de base, il est incapable de séparer le signal utile de la fréquence image ... Aujourd'hui, nous l'avons légèrement compliqué pour en faire un mélangeur I/Q, mais cela nous permet de déterminer de quel côté de l'OL on se trouve.


Un mélangeur I/Q peut être représenté par deux récepteurs a conversion directe dont les OL sont déphasés de 90° (voir schéma ci-dessous extrait de la doc du LT5517).


Les sorties I et Q représentent la partie réelle et imaginaire du signal reçu. Le taux de transfert est doublé par rapport a une numérisation 'classique', mais l'incertitude sur la fréquence image est complètement levée. La bande passante du signal de sortie déterminant la largeur du spectre utile.